Bonjour
à vous tous ... !

Samedi 08 novembre 2003
, le jour J des retrouvailles 31 ans après .
-
Une vive émotion étreignait nos âmes , mêlé à une certaine appréhension
.
-
De petits présents
personnels que l'on offre avec affection.
L'organisation parfaite de ce
séjour à Jouy en Josas par Didier BUCHOTTE .
Malheureusement , 2
copains n'ont pu venir, frappés par le décès
subit de proches .
Notre copain Bernard HOUEL
, actuellement en villégiature et repérage à Madagascar , nous a téléphonés le dimanche 9 novembre de manière à quand même participer aux retrouvailles .
Arrêt d'une période pour
aller à Madagascar tous ensembles
' octobre-novembre 2007 ''
D'un commun accord , nous
avons décidés de reconduire les retrouvailles annuellement .
Les
retrouvailles 2005 se
feront dans l'est , les copains de là bas
l'ayant demandés .
les
retrouvailles prochaines se feront à ARNAS dans la région du Beaujolais.
Dates prévues , du Jeudi 11 novembre 2004 au Dimanche 14 novembre 2004
.
Le Jeudi 11 novembre est férié .
Le Vendredi 12 novembre 2004 est ouvrable , mais en s'arrangeant ... .
( rtt , jours de congés )
Celà nous ferait un long week-end de 4 jours pleins .
Gastronomie,tourisme,les caves, etc ....
Jacques et Claudine VILLATOUX ,
pour nous remercier de les avoir invités à nos retrouvailles ont offerts à chacun des anciens paras présents ; et individuellement ; un
triptyque composé d'une plaquette du 2ème. RPIMA , une copie des 2
fanions que Claudine VILLATOUX a brodés de sa main
en 1971 en l'honneur de notre
section, et une médaille commémorative de la bataille de *.BAZEILLES
dédicacée
par jacques VILLATOUX .
Cette touchante et émouvante attention restera
longtemps dans nos coeurs .
Les copains absents ce jour là , reçevrons aussi par poste les présents
que nous avons reçus.
Nous avons toujours tous reconnus la parfaite correction de notre Lieutenant
; chef de
section de l'époque ; correction qui sied à un officier dans la tradition
ancestrale de l'armée française.
De ce fait , nous l'avons toujours considéré et reconnu comme un des
nôtres .
Il aurait été impensable qu'il ne fut pas présent à ce moment là .
( sauf cas de force majeure )
*.
BAZEILLES
En été 1870,
l' Est de la France est occupé par trois armées
allemandes.
L' après-midi du 31 août, Sedan est encerclé.
A l'Ouest, les forces du Prince héritier de Prusse
; à l' Est, les troupes du Prince Royal de Saxe
attaquent BAZEILLES, tenue par la " Division
Bleue ", qui a rejoint les Ardennes en une
marche forcée de six jours.
Pour la première fois dans l'Histoire des Troupes
de Marine, dont la création remonte à 1622, quatre
Régiments de Marche (1er, 2ème, 3ème et 4ème
RIMa) et un Régiment d'Artillerie (1er RAMa) sont réunis
pour constituer la Division d'Infanterie de Marine,
aussitôt baptisée " Division Bleue ".
A peine installés sur les hauteurs qui dominent
BAZEILLES, les 2ème et 3ème RIMa (Brigade Martin
de Pallières), reçoivent l'ordre de prendre le
village, clé de la défense de Sedan.
Dans une charge rapide, malgré la résistance
furieuse des Bavarois, nos " marsouins "
culbutent l'ennemi et occupent BAZEILLES.
Le Corps d'Armée bavarois, supérieur en nombre et
en artillerie, contre attaque et réussit à prendre
pied dans le village, en dépit d'une défense
acharnée des " marsouins ", renforcés
des 1er et 4ème RIMa (Brigade Reboul).
Alors commence une lutte farouche, entre la Division
Bleue et l'Armée bavaroise, soutenue par le feu de
dix-huit batteries d'artillerie. Se battant à un
contre dix, éprouvés par la chaleur et la soif, la
gorge brûlée par la fumée des incendies, écrasés
par les obus, les " marsouins " vont
chasser l'ennemi du village.
A ce moment des combats, les Français reçoivent
l'ordre déchirant d'abandonner BAZEILLES, pour
faire l'effort ailleurs : ce que l'ennemi n'a pas réussi,
la discipline l'obtient ... le village est évacué.
Quelques heures plus tard, la situation ayant défavorablement
évoluée pour l'Armée française, la Division
d'Infanterie de Marine reçoit l'ordre de reprendre
BAZEILLES. Les restes des quatre Régiments,
rassemblés par le Général Vassoigne, s'emparent
du village, pour la quatrième fois.
Les forces bavaroises, encore renforcées, lancent
alors une attaque décisive. La résistance est menée
par une poignée de braves des quatre Régiments
français, que confondent une même ardeur, un même
courage et le même mépris du danger. Les "
marsouins " sèment la mort autour d'eux, et ne
succombent qu'écrasés par le nombre, et après
avoir défendu pied à pied, chaque rue, chaque
maison, chaque pan de mur, et tiré jusqu'à la
" dernière cartouche ".
La " Division Bleue " compte, au cours de
ces tragiques journées, 2655 tués, blessés et
disparus. Les statistiques allemandes estiment à
5000 hommes les pertes des bavarois.

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